
Un petit bout d'histoire.
Saint-Georges du Bois a été habité par les Xantons et les Romains, comme en témoignent les vestiges d'un théâtre gallo-romain découverts en 1976.
La paroisse est citée en 1179 sous le nom d'Argenton dans une charte de Richard 1er d'Angleterre dit Cœur de Lion, futur roi d'Angleterre, concernant le droit de pacage de l'aumônerie Saint-Gilles de Surgères dans la forêt d'Argenton.
Elle prend ensuite le nom de Saint-Georges, saint patron de l'Angleterre dont les armées occupent longtemps la région.
Saint-Georges du Bois s'est à nouveau appelé Argenton pendant la Révolution.
Le territoire appartient d'abord aux ducs d'Aquitaine puis en 1253 à Alphonse comte de Poitiers et frère de Saint-Louis.
A sa mort, ses terres reviennent à la couronne puis sont démembrées en 1307 en fiefs distincts : Poléon et le comté de Benon.
La même année, le roi Philippe le Bel échange sa terre de Poléon contre celle de Rochefort appartenant à Pierre Bouchard, afin d'y construire un port de guerre qui ne sera réalisé par Colbert qu'en 1666.
Lors de la guerre de Cent ans, le territoire est envahi par les anglais avant d'être libéré en 1373. Vers 1560, la baronie passe aux mains des Parthenay, seigneurs de Soubise, puis en 1575 à la famille de Rohan.
En 1636, le duc de Rohan cède la baronnie de Poléon à Jean Pascault échevin et lieutenant au présidial de La Rochelle.
Après la guerre de Cent ans, la vocation agricole du village se perpétue.
Classés dans l'appellation "des bois", les vins récoltés sont envoyés dans les distilleries locales, nombreuses à Saint-Georges du Bois, qui produisent un excellent cognac. Mais le phylloxéra détruit les vignes vers 1885 et les céréales ainsi que l'élévage remplacent définitivement la vigne.
En 1888, Eugène Biraud crée la première laiterie coopérative de France, qui permet aux agriculteurs de changer leur lait en beurre plus facilement et de fournir un produit de qualité supérieure.
Après la seconde guerre mondiale, les progrès du travail agricole et industriel ont permis à la commune, bien que rurale, d'augmenter régulièrement sa population et de se développer.